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Pensez au congé proche aidant !
En France, 11 millions de personnes accompagnent au quotidien un proche vulnérable.

Aides

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Le congé proche aidant

Anciennement appelé “congé de soutien familial”, il permet de “suspendre ou de réduire provisoirement son activité professionnelle pour s’occuper de son proche, tout en étant indemnisé”. Il faut en faire la demande à son employeur, au moins un mois avant la date de départ envisagée. La durée maximale du congé est de trois mois, en l’absence de dispositions conventionnelles ou d’accords collectifs. Il est renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière.

Pendant la durée du congé, l’aidant continue à acquérir des droits à la retraite, mais ne peut exercer une autre activité professionnelle. Toutefois, il peut être employé par la personne aidée.

Enfin, à son retour de congé, il a “la garantie de retrouver son poste ou un autre équivalent au sein de son entreprise”. Le dispositif est également ouvert, sous certaines conditions aux travailleurs indépendants et demandeurs d’emploi.

Le don de jours de repos entre collègues

Depuis la loi du 13 février 2018, un employé, s’il remplit certaines conditions, peut donner ses jours de repos sans contrepartie à un collègue proche aidant. Il lui suffit d’en informer son responsable des ressources humaines. Dans ce cadre, l’aidant est tenu de fournir à l’employeur un certificat médical détaillé, établi par le médecin en charge du proche dépendant.

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